L’histoire nous montre que, si les individus ont la liberté de choisir leur monnaie, ils opteront probablement pour l’or ou l’argent.
Bien sûr, les politiciens modernes et leurs facilitateurs keynésiens méprisent l’étalon-or ou argent. C’est parce que lier une monnaie à un métal précieux limite la capacité des banques centrales à financer la croissance de l’état providence par l’intermédiaire de l’inflation. Cela oblige les politiciens à financer leurs plans gouvernementaux au travers de moyens de taxation directe.
En dépit de l’hostilité envers l’or des politiciens modernes, l’or a joué un rôle clé dans la politique monétaire américaine pendant 60 ans après la création de la Réserve fédérale. Puis, en 1971, quand les déficits croissants du gouvernement américain amenèrent de nombreux gouvernements étrangers à convertir leurs dollars américains en or, le président Nixon a fermé la fenêtre de l’or, créant la première monnaie purement « papier » des États-Unis.
Les 46 ans d’expériences fiduciaires se sont déroulées exactement comme l’avaient prédit les adeptes de l’école autrichienne : une baisse continue du pouvoir d’achat du dollar, accompagnée d’un déclin du niveau de vie de la classe moyenne et ouvrière américaine, des périodes de prospérité créées par la Réserve Fédérale, suivies de faillites de plus en plus sévères et d’une explosion des dépenses publiques. Les politiques de la Réserve Fédérale sont également à l’origine de l’augmentation de l’inégalité des revenus.
Depuis l’effondrement économique généré par la Fed en 2008, de plus en plus d’Américains ont pris conscience de la responsabilité de la Fed dans les problèmes économiques des États-Unis. Ce sentiment anti-Fed grandissant est l’un des facteurs clés derrière la propagation du mouvement libertaire et il représente le défi historique le plus sérieux pour la légitimité de la Fed. Ce mouvement a fait de « Audit the Fed » une revendication nationale qui est désormais susceptible d’être promulguée.
Audit de la Fed n’est pas la seule préoccupation du mouvement anti-Fed. Par exemple, ce mercredi, le comité des finances et des règles du Sénat en Arizona examineront la loi (HB 2014) définissant officiellement l’or, l’argent et les autres métaux précieux comme une monnaie légale. Le projet de loi exempt également les transactions en métaux précieux de taxes sur les plus-values, garantissant aux contribuables de ne pas être puni par le fisc pour avoir échangé les billets de la Réserve fédérale contre de l’or ou de l’argent. Comme l’inflation augmente la valeur des métaux précieux, ces taxes donnent au gouvernement une autre façon de profiter de la dévaluation de sa devise par la Réserve fédérale.
HB 2014 est une proposition de loi de grande importance. L’échec de la Réserve fédérale à relancer l’économie grâce aux taux d’intérêt très bas depuis la dernière crise est un signe que nous pouvons bientôt assister à l’effondrement du dollar. Il est donc impératif que la loi protège le droit aux personnes d’utiliser des alternatives contre ce qui pourrait bientôt arriver, des billets pratiquement sans valeur.
L’adoption de HB 2014 enverrait également un message au Congrès et à l’administration Trump avertissant que le mouvement anti-Fed est en pleine expansion. Ainsi, l’adoption de ce projet de loi ne va pas seulement renforcer les mouvements similaires dans d’autres États, mais elle apporterait un soutien précieux au projet de loi Audit de la Fed et aux législations qui demandent la révocation des lois fédérales sur le cours légal.
Ce mercredi, je serai en Arizona pour aider à rallier des soutiens pour HB 2014, en prenant la parole au nom du projet de loi devant le Comité des Finances du Sénat de l’Arizona à 9:00 a.m. Je m’exprimerai également à midi au capitole de l’Etat d’Arizona. J’espère que les partisans d’une monnaie saine dans la région de Phoenix se joindront à moi pour apporter leur soutien et mettre fin au monopole monétaire de la Fed.
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