« Lorsque tous les pays, ou la plupart d’entre eux, acceptent l’or comme leur instrument d’échange, un étalon-or international libre d’entraves contribue à promouvoir le commerce international le plus étendu et la plus large division du travail. Alors même que les unités d’échange (le dollar, la livre, le franc) sont différentes d’un pays à l’autre, lorsque toutes sont définies en termes d’une masse d’or les économies des différentes nations se comportent comme une seule – aussi longtemps qu’il n’y a pas de restrictions sur les échanges ni sur les mouvements de capitaux. » – Alan Greenspan, “Gold And Economic Freedom,” 1966
Quiconque était impliqué sur les marchés financiers pendant le mandat de Greenspan en tant que président de la Réserve Fédérale serait choqué de lire cette déclaration. Il était, après tout, le roi de la planche à billet jusqu’à ce que son successeur, Ben Bernanke, reprenne le rôle de principal créateur d’argent et de crédit.
Même si cela ne se voit pas dans la colonne « M » des comptes de la Fed, « M » représentant diverses mesures de la « masse monétaire », la Fed de Greenspan a provoqué une ère de croissance sans précédent de la dette systémique – privée et gouvernementale – et un déclin sans précédent des conditions d’octroi de crédit. À la fin du règne de la terreur monétaire sous Greenspan, n’importe qui avec à peine 5 centimes pouvait avoir droit à une carte de crédit ou à un prêt hypothécaire.
Le graphique ci-dessus montre l’encours total de la dette américaine pendant le mandat de Greenspan. Le niveau de la dette a augmenté de 400%. Le PIB ? Pas tellement. Le PIB réel aurait augmenté d’environ 85%, mais cette mesure est surestimée du fait que le gouvernement sous-estime le véritable taux d’inflation et change le calcul du PIB à des fins politiques.
La dette émise se comporte comme de l’argent imprimé jusqu’à ce que la dette soit remboursée. C’est le petit secret que les économistes de bonne foi ne discutent pas, du moins en public. Voyez-vous le problème dans le graphique ci-dessus ? Le niveau de la dette ne diminue JAMAIS. La petite baisse de 2010 est le résultat de 100 milliards de dollars de radiations de prêts hypothécaires, des cartes de crédit et des prêts automobiles non remboursés. Afin de mesurer la véritable masse monétaire, il est nécessaire d’ajouter les comptes «M» de la Fed à l’augmentation progressive du niveau de la dette chaque année.
Mais tout cela est inutile dans un système soutenu par l’or. « Sous le régime de l’étalon-or, le niveau de crédit qu’une économie peut supporter est déterminé par ses actifs tangibles, puisque chaque instrument de crédit est en dernier lieu une option sur un actif tangible. » (Greenspan, ibid).
En d’autres termes, les énormes bulles induites par le crédit durant l’ère Greenspan/Bernanke, qui auront des conséquences graves lorsqu’elles éclateront, n’auraient jamais pu se créer si un « étalon-or » était en place. C’est la raison pour laquelle l’or est rejeté par Wall Street et soumis à un contrôle des prix par les gouvernements et les banques : « En l’absence d’un étalon-or, il n’existe aucun moyen de protéger l’épargne contre la confiscation par l’inflation… Voilà le secret éculé des partisans de l’État-Providence contre l’étalon-or. Dépenser par la voie du déficit est simplement un stratagème pour confisquer la richesse de façon cachée. L’or se dresse contre ce processus insidieux. Il apparaît comme un dispositif de protection des droits de la propriété. Ayant saisi cela, on n’a aucune difficulté à comprendre l’opposition des étatistes à l’égard de l’étalon-or. » (Greenspan, ibid.).
Source : http://investmentresearchdynamics.com/strongest-gold-buy-signal-in-16-years/
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