Les prix sont à nouveau déterminés… par déclaration libre des acheteurs et des vendeurs.
Les propriétaires d’actions grecques découvrent que leurs titres n’ont pas la valeur qu’ils croyaient.
Mais pour chaque acheteur, il y a un vendeur….
Les vendeurs perdent de l’argent. Les acheteurs pensent faire une affaire.
Vous pouvez tromper tout le peuple une partie du temps, certaines personnes tout le temps, et la plupart des gens de temps en temps.
Vous pouvez empêcher la découverte des prix et vous pouvez déguiser, fausser la valeur réelle des choses. Mais M. Le Marché règlera ses comptes un jour. Il le fait toujours.
Alan Greenspan a trahi M. Le Marché …
En 1987, après avoir été nommé par Reagan comme successeur de Paul Volcker en tant que président de la Réserve fédérale, Greenspan s’est tourné vers les zombies … ou plus précisément, vers leurs alliés, les sbires.
Cela n’a pas dû être facile pour l’ancien défenseur du marché libre et membre du cercle fermé de Ayn Rand…
Le plus grand racket d’argent papier
À la fin des années 1980 et début des années 1990, vous pouviez voir Greenspan en proie à ses contradictions.
Il avait été fidèle aux marchés libres. Mais son travail consistait dorénavant à gérer la plus grande autorité de planification de tous les temps. Il savait qu’une monnaie non-soutenue par de l’or était une arnaque, mais sa position de président de la Fed l’a poussé aux commandes du plus grand racket de monnaie-papier de l’histoire.
Greenspan croyait en la liberté de M.Le Marché pour fixer les prix. Mais en tant que gardien du crédit aux Etats-Unis, il a manipulé plus de prix que n’importe qui avant lui.
Mais que devait-il faire ?
En 1993, lors du discours d‘investiture de son mari au Congrès, Mme Clinton (aujourd’hui le principal candidat démocrate pour l’élection présidentielle) a choisi de se tenir aux côtés de Greenspan. Ce fut un de ces moments magiques de l’histoire, lorsque le pouvoir et l’argent se sont réunis pour célébrer.
(Quand nous étions à Vancouver, nous sommes allés dans une église anglicane. Une banderole accrochée au plafond proclamait fièrement la trinité:. « Le roi, le pays, Dieu ». Les paroissiens aiment imaginer que tous leurs dirigeants sont unis. Cela leur épargne la difficulté d’en choisir un seul.)
De tous les gros bonnets de Washington, Alan Greenspan était celui qui avait la plus grande perruque (partie du costume traditionnel). Il était pratiquement un dieu pour les membres du Congrès, ces membres pour qui l’économie était un mystère aussi grand que le paradis lui-même.
L’or fait obstacle aux « Statistiques sur le bien être »
Pour le peuple américain, Greenspan était une combinaison de M. Fixit (M. répare tout) et le Magicien d’Oz.
Ils ne comprenaient pas un mot de ce qu’il disait. Et pourquoi le devraient-ils ?
Quand Greenspan parlait en tant que président de la Fed, c’était incompréhensible. C’était intentionnel comme il a expliqué plus tard :
Ce que j’ai appris à la Réserve fédérale, c’est une nouvelle langue, appelé le « parler-Fed » (Fed-speak). Vous apprenez comment marmonner avec une grande incohérence.
Mais le baratin a fonctionné. Les politiciens s’agenouillaient devant lui. La presse s’inclinait. Et les masses, émerveillés par l’incompréhensible, pensaient que c’était un génie.
Que devait-il faire ? Tourner le dos à tout cela au nom de la vérité ?
« Quelle est la vérité ? » demandait Greenspan en plaisantant, sans attendre de réponse.
Nous avons commencé à écrire dédaigneusement au sujet de M. Greenspan à partir de la fin des années 1990, jusqu’à ce qu’il démissionna de la présidence de la Fed en 2006.
Ses idées germaient lorsqu’il était dans sa baignoire a rapporté la presse. Nous l’avons renommé Alan « Bulles » Greenspan.
Il avait vendu, tout vendu pour la gloire, l’argent et le pouvoir. Mais nous devons admettre : Il en a obtenu un bon prix ! Si nous avions été à sa place, nous aurions probablement été racheté à la moitié du prix.
Mais quel plaisir de retrouver l’ancien Alan Greenspan, avant qu’il ne retourne sa veste et sa langue fourchue. Retour en 1966, quand il croyait encore aux marchés libres et à une monnaie saine, à une époque où il s’exprimait clairement…
En l’absence d’étalon-or, il n’y a aucun moyen de protéger l’épargne de la confiscation à travers l’inflation. Il n’y a aucune réserve de valeur sûre. S’il y en avait, le gouvernement devrait rendre illégale sa détention, comme cela fut le cas pour l’or.
Par exemple, si tout le monde décidait de convertir ses dépôts en argent ou en cuivre ou en n’importe quel autre bien, et par la suite refusait les paiements par chèque, les dépôts bancaires perdraient leur pouvoir d’achat et le crédit bancaire créé par le gouvernement serait sans valeur. La politique financière de l’État-Providence exige que les détenteurs de richesse n’aient aucun moyen de se protéger.
Voilà le secret éculé des partisans de l’État-Providence contre l’étalon-or. Dépenser par la voie du déficit est simplement un stratagème pour confisquer la richesse de façon cachée. L’or se dresse contre ce processus insidieux. Il apparaît comme un dispositif de protection des droits de la propriété. Ayant saisi cela, on n’a aucune difficulté à comprendre l’opposition des étatistes à l’égard de l’étalon-or.
La nation du crédit
Mais maintenant, qui dit la vérité ?
Personne
Parce que les « élites » économistes, hommes d’affaires, universitaires et décideurs-politiques sont payés pour ne pas la voir. Et s’ils s’en rendent compte par erreur, ils gardent leurs bouches fermées.
Comme avec Alan Greenspan, il est bien de comprendre comment les choses fonctionnent vraiment.
Le Huffington Post explique comment les sbires ont acheté la profession d’économiste.
La Réserve fédérale, grâce à son vaste réseau de consultants, spécialistes externes, anciens et économistes domine complètement le monde de l’économie et une critique de la banque centrale est devenue un frein pour la carrière des professionnels de ce secteur…
D’une certaine façon, la Fed exerce un contrôle sur les économistes universitaires à travers ses relations avec les leaders du secteur. Par exemple, dans le Journal of Monetary Economics, un journal incontournable dans lequel les économistes en-devenir se doivent d’être publié, plus de la moitié des membres de la rédaction sont actuellement salariés de la Fed et l’autre moitié l’était dans le passé…
Une porte-parole de la Fed a annoncé les chiffres exacts sur le nombre d’économistes en contrat et non disponibles. Elle dit que la Réserve fédérale a dépensé 389,2 millions de dollars en 2008 pour la « la politique monétaire et économique ». L »argent dépensé pour l’analyse, la recherche, la collecte de données et les études sur la structure du marché représente 433 millions de dollars dans le budget prévisionnel de 2009. Cela fait beaucoup d’argent pour un nombre relativement restreint d’économistes.
Mais le Huffington Post ne parle pas du plus important …
Le gouvernement fédéral a acheté la totalité des intellectuels, financiers, sociétés, et établissements scolaires.
Comment ?
Avec de l’argent facile.
Comme nous l’avons expliqué dans notre discours lors du Sprott-Stansberry Natural Resource Symposium à Vancouver, il est difficile de trouver une personnalité avec une richesse ou une réputation importante qui ne doit rien à l’expansion de crédit.
En 1999, par exemple, le magazine Fortune a nommé Jack Welch « Gestionnaire du siècle. »
Était-ce à cause du génie de Welch … ou le fait que General Eelectric s’était déplacé dans les services financiers durant le boom du crédit ?
Warren Buffett est considéré comme le plus grand investisseur qui n’ait jamais existé. Mais ce fut une grande chance pour Buffett d’investir lors de la plus grande expansion de crédit de l’histoire.
Et comment Ben Bernanke et Janet Yellen sont-il arrivés à la tête de la Fed ?
Ils ne pouvaient pas y arriver sans le vent de l’expansion du crédit dans leur dos, qui semble donner du sens à leurs théories absurdes.
Alors que le crédit bon marché embellit les curriculum vitae et la réputation, cela rend également les personnes dépendantes. Le monde universitaire a récolté des dons en franchise d’impôt de personnes qui avaient fait fortune dans la finance alimentée par la dette… sans parler des plus de 1000 milliards de dollars en frais de scolarité financés par le programme de prêts aux étudiants du gouvernement fédéral.
Les sociétés ont vendu leurs produits via le crédit bon marché… faisant des profits avec le crédit pas cher… et puis ils dépendent du crédit pas cher pour émettre leurs obligations, racheter leurs propres actions et pour payer leurs bonus.
Pendant ce temps, Washington a enregistré déficit sur déficit, rendu possible par le crédit pas cher.
Et maintenant, pratiquement tout le monde (et certains démocrates, aussi!) a besoin du crédit pas cher pour payer son hypothèque, garder son emploi, stimuler ses actions et maintenir ses coûts de financement.
Qui reste-t-il pour dire la vérité ?
Bill Bonners
Source : https://www.caseyresearch.com/articles/weekend-edition-why-the-government-hates-gold
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