Selon GoldSwitzerland, il y aurait actuellement un rapatriement secret d’or des États-Unis vers l’Europe. En octobre 2014.
L’information provient d’une source fiable et contient des détails sur les quantités transportées par une firme mondiale de transport sécurisé, qui sont beaucoup plus élevées que la normale, ainsi que le pays de destination.
Ce qui nous porte à croire que certaines banques centrales d’Europe commencent à ressentir des tensions et que leurs conseils d’administration se rendent compte que leurs politiques d’assouplissement quantitatif (QE), de refinancement à long terme (LTRO) ou quoi que ce soit qu’ils appellent financement monétaire, peuvent avoir, et auront probablement, de sérieuses répercussions.
La Banque nationale suisse (SNB) a commencé à vendre de l’or en 2000, près des bas du marché. Au même moment, il y a déjà longtemps, le mouvement pour arrêter ces ventes est né en Suisse, et le 30 novembre, les Suisses auront la possibilité de voter, par référendum, pour a) arrêter les ventes d’or; b) rapatrier l’or détenu à l’étranger; c) maintenir un minimum de 20% d’or sur lequel adosser les actifs de la SNB ou, sinon, risquer que leurs politiques monétaires soient dictées par l’Union européenne et la BCE.
Bien sûr, on sait que la demande de rapatriement de l’Allemagne a été un échec total. L’Allemagne a demandé le rapatriement de 680 tonnes d’or de la Fed, mais elle n’en a reçu que cinq tonnes et on lui a dit qu’elle aurait le reste en 2020. Il ne peut y avoir qu’une seule raison pour expliquer ce retard : leur or n’y est plus.
Depuis ce fiasco et les changements à la coalition d’Angela Merkel, cet été, la nouvelle ligne de parti est : « Les Américains prennent bien soin de notre or »,« Objectivement, il n’y a aucune raison de ne pas leur faire confiance. » Et : « Il n’existe pas de preuves démontrant que l’or de l’Allemagne aurai été altéré. » Bien sûr que non, parce qu’il n’y a eu aucun audit depuis 60 ans pour savoir à qui appartiennent les lingots ou combien il en reste dans les entrepôts américains !
Lorsqu’on rapatrie de quantités de métaux précieux plus grandes que la normale, surtout de l’or, il faut mettre en place une longue chaîne logistique de transport. Ce qui implique qu’un grand nombre de personnes soient informées des points de départ et d’arrivée. Il semble bien que la confidentialité n’ait pas été complètement assurée dans ce cas, et cela nous montre encore que des gens peuvent commettre des erreurs. Comme nous n’avons absolument aucune raison de douter de notre source, je crois que les demandes de renseignement aux parties impliquées seront contrées par de forts dénis.
Le simple fait que ce rapatriement d’or se déroulerait en secret confirme ce que les investisseurs cherchant la préservation de richesse ont toujours su, à savoir que l’or devrait toujours être détenu sous contrôle direct de son propriétaire. C’est la seule preuve de l’existence réelle de l’or.
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