Aujourd’hui, le Shanghai Gold Exchange (SGE), soutenu par le gouvernement chinois, a avancé la date de lancement de sa plateforme internationale de trading d’or, dont le serveur est localisé dans la zone de libre-échange de la ville. Le nom de cette plateforme sera le « International Board ».
Dans une annonce surprise, le SGE a déclaré aujourd’hui que sa plateforme sera fonctionnelle dès jeudi, le 18 septembre, soit onze jours avant la date initialement prévue de lundi, 29 septembre.
Quarante membres, incluant les banques mondiales UBS, Goldman Sachs, HSBC et Standard Chartered, participeront au négoce d’or sur l’International Board du SGE, offrant plus de onze contrats d’or physique libellés en Yuan, incluant le lingot de 12,5kg (400oz), le populaire lingot d’un kilogramme, ainsi qu’un contrat de 100 grammes.
Le fait que l’International Board du SGE soit localisé dans la zone de libre-échange de Shanghai est hautement symbolique, puisque cette zone fait officiellement partie de la stratégie d’internationalisation du secteur financier du gouvernement chinois.
Le SGE s’apprête également à ouvrir des entrepôts de stockage dans la zone de libre-échange pouvant recevoir plus de 1,000 tonnes de métaux précieux.
Dans un développement similaire, hier, la Chinese Gold and Silver Society (CGSE), un organisme de négoce de métaux précieux basé à Hong Kong, a annoncé qu’elle a reçu la permission du gouvernement chinois de construire des entrepôts de stockage de métaux précieux dans une zone économique spéciale de Shenzhen, en Chine.
La CSGE est la première entité localisée à l’extérieur de la Chine continentale à recevoir une telle permission. Les coffres de la CSGE auront une capacité de 1,500 tonnes, et seront prêts fin 2016-début 2017.
Les marchés asiatiques de métaux précieux continuent de se développer rapidement, comme le démontre cette annonce de l’ouverture accélérée de l’International Board du Shanghai Gold Exchange.
Les achats d’or sont restés solides en Inde, en cette période de prix à la baisse et de restrictions artificielles à la demande imposées par les autorités financières indiennes.
En Asie, la demande pour l’or demeure surtout un phénomène structurel qui n’est pas purement cyclique.
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