Par Koos Jansen
J’ai eu le privilège de rencontrer Jim Rickards, alors qu’il était aux Pays-Bas pour une journée, afin de l’interviewer au sujet de son nouveau livre, The Death of Money. En compagnie de mon ami (et auteur du livre The Big Reset) Willem Middelkoop, nous avons rencontré Jim à son hôtel et lui avons posé des questions pendant une heure et demie. Voici ci-dessous les éléments importants de cette conversation.
Koos Jansen : Croyez-vous qu’il y aura un effondrement du système monétaire international, qui entraînera des troubles sociaux et des faillites bancaires, à cause des décideurs politiques qui en font trop peu, trop tard?
Jim Rickards : Mon nouveau livre, The Death of Money, parle de l’effondrement du dollar. Un effondrement monétaire mondial et l’effondrement du dollar, c’est la même chose. Le dollar est à la base du système actuel : si le monde perd confiance en le dollar, c’est tout le système qui s’effondre. Pourrait-il y avoir des perturbations, des troubles sociaux et d’autres problèmes avant que le système monétaire ne s’effondre? Je crois que nous en voyons déjà, en Ukraine, en Crimée, et avec la Chine qui envoie des navires vers les îles qu’elle se dispute avec le Japon. Les politiques monétaires des États-Unis ont aussi contribué aux protestations du début du Printemps arabe. Nous en voyons déjà des signes, et cela va continuer.
Je m’attends à ce que les décideurs politiques continuent d’appliquer les mauvaises politiques, qu’ils ne s’attaquent pas aux ajustements structuraux qui doivent être faits. Le chômage demeure élevé, la croissance demeure faible, et la déflation continue de menacer. Ce sont toutes des choses qui mèneront à l’instabilité sociale, à des inégalités de revenu et de richesse, et nous pourrions connaître beaucoup de tensions avant que le système monétaire ne s’effondre.
Les banques centrales et les gouvernements ont clairement fait entendre qu’ils ne laisseront pas les grandes banques faire faillite. On les appelle par ailleurs Too Big to Fail, alors on ne les laissera pas faire défaut. Mais, une fois que cela est dit, quelles en sont les conséquences? Cela amène les banquiers à adopter des comportements dangereux, parasitaires, et à exploiter le système. Cela leur permet de grossir encore, ce qui déstabilise le système. Je ne pense pas que nous verrons des faillites bancaires en chemin, mais les grosses banques feront partie de l’effondrement. Ce sont les politiques du Too Big to Fail qui mènent à la dysfonction du système qui, elle, mènera à l’effondrement.
Koos Jansen : Est-ce que cet effondrement à venir du système monétaire sera plus sévère que les précédents?
Jim Rickards : Le point que je souligne dans mon livre est que le système monétaire international s’est déjà effondré trois fois, ces derniers cent ans, soit en 1914, 1939 et 1971. Alors, cela arrive… ce n’est pas si inhabituel. Et, quand cela arrive, ce n’est pas la fin du monde. Cela signifie que les principales puissances commerciales, les puissances financières, s’entendent et remettent le système à zéro. Il y a même un nom pour cela, les « règles du jeu ». Je n’invente pas cela, ça remonte à une centaine d’années. Alors les puissances majeures vont ré-écrire les « règles du jeu », mais voici un problème : À la dernière crise, la Fed a eu à créer de la liquidité pour le monde entier. Elle s’est engagée dans des swaps de dizaines de milliers de milliards de dollars avec la BCE, ella a garanti tous les dépôts bancaires aux États-Unis et les marchés monétaires aux États-Unis. Cela a empêché les choses d’empirer, mais le problème est que la Fed a fait passer son bilan de $800 milliards à $4,000 milliards, suite à cette crise de liquidité. Nous avons eu une crise de liquidité à la fin de 2008, mais nous n’en avons pas eu depuis cinq ans. Alors, qu’est-ce qui arrivera si une crise de liquidité survient demain? Il ne leur reste plus de liquidité… ils ne peuvent pas aller jusqu’à $12,000 milliards.
La prochaine crise sera plus sévère que la dernière, et elle dépassera ce que pourrait faire la Fed, parce son propre bilan est déjà détruit. Le seul bilan dans lequel puiser est celui du FMI.
Koos Jansen : Considérez-vous la possibilité que les DTS (droits de tirage spéciaux, ou Special Drawing Rights) constituent la nouvelle monnaie de réserve internationale, qui serait adossée à l’or, comme le mentionne Willem dans son livre The Big Reset? Et, pour y faire suite, est-ce que toutes les monnaies nationales pourraient flotter autour de ces DTS?
Jim Rickards : Oui, il existe une probabilité que les DTS constituent la nouvelle monnaie de réserve internationale. Les prix de l’or et du pétrole seraient alors déterminés en DTS. Les DTS seront utilisés pour la balance des paiements entre certains pays, pour la création de réserves, et probablement pour les comptes des grandes sociétés mondiales. Alors Siemens, General Electric et IBM produiront leurs rapports financiers en DTS, parce qu’elles sont des sociétés mondiales.
Koos Jansen : Mais est-ce que ces DTS seront adossés à l’or à parité fixe?
Jim Rickards : Peut-être, et c’est là que ça devient intéressant, parce que ce n’est pas ce que veulent nos leaders mondiaux. Ce qu’ils veulent, c’est un DTS de papier pour remplacer le dollar de papier. Mais la question est à savoir si les gens vont embarquer là-dedans. Nos leaders mondiaux devront peut-être retourner à l’or, non parce qu’ils le voudraient, mais parce qu’ils auraient besoin de restaurer la confiance. Cela pourrait aller dans un sens ou l’autre. Le projet de remplacer le dollar par les DTS est déjà en cours. Si les élites disposent d’assez de temps (ils ont besoin d’à peu près dix ans), ils proposeront ce DTS de papier. Si l’effondrement arrive plus tôt, ils devront faire avec l’or ou, s’ils insistent sur leur DTS de papier, ils devront y aller avec la loi martiale et le néo-fascisme.
Koos Jansen : Êtes-vous familier avec le concept freegold?
Jim Rickards : J’en ai entendu parler, mais je n’en suis pas un expert.
Koos Jansen : Croyez-vous à l’école autrichienne d’économie?
Jim Rickards : Je crois que cette école a beaucoup à offrir, mais qu’elle n’explique pas toutes les dynamiques des marchés de capitaux. Je me considère comme un théoriste de la complexité, et j’applique la théorie de la complexité à ces marchés. La théorie de la complexité est vieille d’environ 55 ans en tant que science, mais elle hautement complémentaire de la théorie autrichienne, parce qu’elle partage avec Hayek l’idée que le système économique comprend beaucoup trop d’agents économiques autonomes avec des vues diverses pour être planifié efficacement. Si von Mises était né 40 ans plus tard, il aurait chaudement embrassé la théorie de la complexité.
Koos Jansen : Si vous étiez Président du monde, qu’implémenteriez-vous comme système monétaire le plus stable possible?
Jim Rickards : Je favoriserais ce que j’appelle le dollar du roi (King dollar). Je suis un peu de la vieille école. Je ne désire pas nécessairement un standard or, et je ne veux pas de DTS; je voudrais que le dollar soit la devise dominante dans le monde. Je pense que l’Amérique a le potentiel d’être une force pour le bien dans le monde et, alors, le dollar US en tant que standard monétaire international serait, pour moi, une bonne chose. Le problème est que le gouvernement américain n’est pas d’accord. Ils ne veulent pas d’un dollar fort, ils veulent un dollar faible.
Willem Middelkoop : Est-ce la raison qui vous a poussé à écrire des livres? Parce que vous étiez écoeuré de la manière dont le dollar est géré?
Jim Rickards : Absolument.
Koos Jansen : N’est-il pas toujours insoutenable d’avoir une devise nationale comme monnaie de réserve internationale?
Jim Rickards : Cela n’a pas à l’être mais ca peut l’être. C’est le dilemme de Triffin. Ce que Triffin a dit dans les années ’60 est que, si un pays émet la devise de réserve internationale, il doit maintenir un déficit courant persistant, parce que c’est la seule façon par laquelle les autres pays peuvent avoir assez de monnaie pour financer le commerce mondial. Mais, si vous maintenez des déficits sur une assez longue période, vous faites faillite. Et bien, maintenant, après 50 ans, les États-Unis vont vers la faillite.
Il y a une autre solution, qui est de la vraie croissance, sans impression monétaire. Qu’y a-t-il qui ne va pas avec la stabilité des prix, de la vraie stabilité dans les prix, pourquoi devons-nous avoir de l’inflation? Laissez les gens gagner leurs dollars… que les États-Unis maintiennent la valeur de leur dollar par l’éducation, l’innovation, la croissance, la productivité, de bonnes politiques publiques, de faibles taxes et un bon climat d’affaires. C’est ainsi que l’on crée de la croissance, non pas par de l’impression monétaire. La réponse est dans la croissance véritable.
Koos Jansen : Si le monde commence à perdre confiance dans le dollar, est-ce que Janet Yellen sera forcée d’augmenter les taux d’intérêt, comme l’a fait Volcker au début des années ’80?
Jim Rickards : Le problème, c’est comment augmentez-vous les taux d’intérêt quand plus de 50 millions d’Américains mangent avec des food stamps, 26 millions d’Américains sont sans emploi ou sont sous-employés, 11 millions d’Américains reçoivent des paiements d’invalidité – et, avec tout le respect que l’on doit aux gens vraiment invalides, il y a beaucoup d’abus. Mon point est, vu l’économie extrêmement faible, vu les tendances déflationnistes, vu le haut chômage et la faible participation des gens aptes au travail, comment pouvez-vous augmenter les taux d’intérêt? Cependant, le marché se chargera d’augmenter les taux d’intérêt d’une manière que la Fed ne pourra pas contrôler. C’est alors que l’on verra… qui sait? La restructuration de la dette du marché des obligations…
Koos Jansen : Plus de QE?
Jim Rickards : Plus de QE… et la Fed pourrait y aller avec plus de répression financière. Pourquoi les taux d’intérêt n’ont-ils pas grimpé encore? À cause de la répression financière.
Si une perte de confiance survient et que le marché veut pousser les taux à la hausse, la Fed réagira en tentant de supprimer ces taux en imprimant de la monnaie, ce qui mènera à plus de perte de confiance. Cela se verra dans les marchés de change, cela se verra dans le prix de l’or, et cela se verra dans quelques taux d’intérêt. Beaucoup de ces choses arriveront très, très rapidement. Cela ne se fera pas en un jour, mais nous verrons l’or augmenter d’une centaine de dollars en un jour. Les gens diront qu’il s’agit d’une bulle… mais, évidemment, ce ne sera pas une bulle, mais bien un signe de panique. À ce moment là, nous verrons l’or bouger de $500 par jour.
Ce que je regarde, c’est le prix de l’or : pour moi, l’or est une constante. Le prix de l’or est à l’inverse de la valeur du dollar. Si l’or grimpe, normalement est que le dollar baisse. Quand vous voyez le prix de l’or s’envoler à la hausse, c’est le signal que le dollar s’effondre. Même si la Fed contient les taux d’intérêt, c’est l’or qui vous dira que le dollar est cuit.
Willem Middelkoop : C’est pourquoi ils doivent contrôler le prix de l’or.
Jim Rickards : Oui… mais une ou deux choses là-dessus. En ce moment, la Fed désire voir le prix de l’or plus haut. Le problème de la Fed, aujourd’hui, n’est pas l’inflation, mais bien la déflation. La Fed désire une inflation contrôlée et elle n’y arrive pas. Alors, comment obtenez-vous de l’inflation? Vous devez changer les attentes. Donc, en laissant le prix de l’or grimper, cela aide à augmenter les attentes d’inflation. Il faut faire attention à ce que cela n’aille pas trop loin, trop vite… elle ne peut pas faire ce que nous venons de décrire. Mais la Fed ne s’inquiéterait pas d’un prix de l’or à $1,400, $1,500, ou $1,600 l’once, parce que cela rendrait les gens craintifs de l’inflation, cela les ferait dépenser plus de dollars, emprunter plus, etc. C’est ce que la Fed veut. Là où la Fed se trompe, c’est en pensant qu’elle peut tout simplement faire monter ou descendre le prix de l’or d’un coup de baguette magique. Elle l’a fait en 2011, quand l’or était à $1,900; elle craignait beaucoup le seuil psychologique de $2,000, et elle devait le pousser à la baisse. Maintenant, je ne pense pas que la Fed fasse quoi que ce soit pour retenir le prix de l’or, mais la Chine le fait peut-être.
Koos Jansen : Est-ce que c’était la Chine qui était derrière la chute du prix de l’or en avril 2013, ou était-ce peut-être une collaboration entre les États-Unis et la Chine? Le scénario aurait pu être le suivant : la Chine supporterait le dollar et, en retour, elle pourrait acheter de l’or physique à des prix extrêmement bas.
Jim Rickards : Bon, je vais vous dire ce que je sais et ce que je ne sais pas. Si vous êtes un détective, que vous avez un cadavre, et que vous recherchez l’assassin, vous cherchez un mobile. Alors, qui a bénéficié de la chute du prix de l’or? La Chine, cela semble évident. Je sais, et c’est un fait, que SAFE, qui est un fond souverain qui gère les réserves de devises étrangères de la People’s Bank of China, a acheté 600 tonnes d’or en juin et juillet 2013. J’ai appris cela de la Perth Mint et de détaillants Chinois. À ce moment, cet or figure sur le bilan de SAFE, mais il pourrait figurer sur le bilan de la PBoC, comme cela s’est fait en 2009. Alors, que les Chinois aient causé la chute du prix, je ne peux en être certain, quoique je le soupçonne, mais je sais certainement qu’ils en ont profité.
C’est dans l’intérêt de la Chine de garder le prix bas, parce qu’elle veut continuer d’en acheter. Mais, à un certain point, s’il y a de l’inflation aux États-Unis, elle veut que le prix grimpe, parce qu’il s’agit de leur protection. C’est pourquoi ils achètent de l’or. Tout ce que l’on entend sur la Chine qui voudrait adosser le renminbi sur l’or n’est pas logique. La Chine possède plus de $4,000 millliards de réserves, donc leur préférence va vers un dollar stable. Si les États-Unis dévaluent le dollar de 10%, cela équivaut à un transfert de richesse de $400 milliards de la Chine vers les États-Unis. La protection de la Chine, c’est l’or : si le dollar chute, l’or grimpe.
Koos Jansen : Et la Chine sait que les États-Unis ont besoin de dévaluer le dollar?
Jim Rickards : Oui.
Koos Jansen : Est-ce SAFE achète son or via le Shanghai Gold Exchange?
Jim Rickards : Ils l’achètent de diverses façons.
Koos Jansen : Comment le pouvoir sera-t-il partagé en Asie, après la remise à zéro monétaire?
Jim Rickards : Cela sera basé sur l’or. Plusieurs analystes regardent l’or en pourcentage des réserves de devises étrangères, et je crois que cela ne rime à rien. Aux États-Unis, l’or représente 70% des réserves, mais ils peuvent imprimer des dollars, et ils n’ont pas besoin d’euros ou de francs suisses. Une meilleure façon d’analyser est de voir la quantité d’or en relation avec la taille d’une économie en termes de PIB. La Russie est à égalité avec les États-Unis. La Chine doit posséder au moins 4,500 tonnes pour y arriver. Dans mon livre, au chapître 6, j’écris sur la Shanghai Cooperation Organization. Il ne s’agit pas d’un traité, mais c’est une organisation de coopération mutuelle entre, surtout, des puissances d’Asie et d’Asie centrale. Cela constitue la principale instance pour la coopération entre la Russie et la Chine, et pour s’allier contre les États-Unis. Éventuellement, il y aura deux empires en Asie : La Russie aura son empire, constitué de la Russie, l’Europe de l’Est et l’Asie centrale. La Chine aura son empire, constitué de la Chine, de sa périphérie immédiate, et de l’Asie de l’Est.
Koos Jansen : Tout l’or physique exporté vers la Chine l’est en lingots d’un kilogramme d’une pureté de .9999. Les nations du Golfe font refondre leurs lingots de 400 onces London Good Delivery en lingots .9999 de 1kg, en Suisse. Que pensez-vous de cela?
Jim Rickards : Selon moi, ces lingots de 1kg (.9999) deviendront le nouveau standard Good Delivery. Dans quelques années, en regardant en arrière, on se demandera pourquoi on se préoccupait de ces lingots de 400 onces. L’histoire de ces lingots de 400 onces est intéressante. Ils étaient de cette taille, intentionnellement, pour empêcher les gens de les posséder – ils étaient pour les banques centrales ou pour certains individus très riches. En 1910, les gens utilisaient des pièces d’or pour payer des biens et des services et, peu à peu, les banques centrales voulurent se débarrasser des pièces d’or… ils voulaient que les gens utilisent des certificats de papier, ce qui donnait aux banques centrales plus de flexibilité…
Koos Jansen : Est-ce que la Bundesbank obtiendra son or des États-Unis?
Jim Rickards : Ce que plusieurs gens ne comprennent pas, c’est que la Bundesbank ne veut pas vraiment rapatrier son or. La raison pour laquelle les Allemands veulent le garder à New York est parce qu’ils veulent participer à la manipulation du prix. New York et Londres sont des marchés pour le leasing, mais Francfort ne l’est pas. Pour chaque tonne d’or que vous sortez de New York, il y a dix tonnes d’or-papier à démonter. C’est pourquoi ils prennent huit ans et qu’ils le font en petites tranches. Il n’y a pas un tel marché de leasing en Chine, non plus. Les banques centrales peuvent participer à la suppression du prix de l’or via le marché du leasing de New York. Par exemple, SAFE, qui est une filiale de la People’s Bank of China, pourrait appeler JP Morgan à New York et leur demander de louer (leasing) activement leur or, dont une partie est entreposée à New York, et JP Morgan le ferait.
Koos Jansen : Est-ce que la NSA est impliquée dans la guerre financière?
Jim Rickards : Non, pas à ma connaissance.
Willem Middelkoop : Je sais que des Américains fortunés prennent des mesures, comme un second passeport, et déplacent leurs avoirs à l’étranger. Est-ce que vous voyez ce phénomène, là où vous êtes?
Jim Rickards : Oui, je le vois tout le temps. Il y a même des milliardaires qui se font construire des coffres dans leurs maisons, parce qu’ils ne font pas confiance à Brinks.
Willem Middelkoop : Qu’est-ce que cela vous inspire?
Jim Rickards : Je me dit qu’ils voient ce que je vois, d’une certaine façon, mais qu’ils n’en parlent pas. Ils se préparent à l’effondrement, mais ils veulent traire la vache en attendant.
Willem Middelkoop : De toutes vos activités, laquelle préférez-vous?
Jim Rickards : L’écriture. C’est pourquoi j’ai écrit deux livres, et je veux maintenant commencer un autre projet de livre. J’espère que ce sera une série de quatre livres… j’en ai déjà quelques esquisses.
Koos Jansen : Nous avons bien hâte de lire vos autres livres, Jim. Merci beaucoup de nous avoir accordé votre temps.
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